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Visite de Madame Chauvière, confectionneuse de la robe Américaine

Publie le 28/06/2014

Dans l’après-midi du vendredi 20 juin 2014, un groupe de résidents de la maison de retraite de la Chapelle d’Andaine sont venus visiter le Mémorial de Montormel.

Parmi les visiteurs, il y avait Madame Chauvière, bien connue du Mémorial. En effet, en août 2010, elle avait fait don de sa robe, confectionnée pour le Bal de la Libération de Rânes en 1944, au Mémorial de Montormel.

Arrivée avec le reste du groupe, elle s’est intéressée dès la porte du musée franchie à ce qu’il était advenu de son don. En effet, dès qu’elle eut franchi la porte du musée, elle s’est empressée de demander « Quand-est-ce que je vais voir ma robe ? »

C’est une fois la visite de la maquette effectuée que le groupe s’est dirigé vers les expositions. Mme Chauvière a alors pu apercevoir sa robe. Visiblement émue et heureuse, elle s’est écriée spontanément : « C’est ma robe, cela fait presque 5 ans que je ne l’ai pas revue ! ».

Elle a ensuite pu expliquer aux autres visiteurs de son groupe, ainsi qu’aux accompagnateurs, les conditions dans lesquelles elle avait pu la réaliser. « Vous voyez les étoiles ? Je les ai toutes cousues à la main.  Il y en a autant que le nombre d’états qu’il y avait aux Etats-Unis à l’époque ! J’ai fait ça à l’école. Je l’avais donnée au Maire pour qu’il l’expose », se souvient-elle.

Mme Chauvière a également manifesté sa satisfaction de voir la robe aussi bien conservée : « Je suis contente. A 70 ans, elle est propre, très bien entretenue, je ne trouve pas de mots, je suis heureuse… »

« Elle est encore plus belle ici qu’en photo, vous avez très  bien travaillé », ont pu la féliciter  les accompagnatrices et les résidents.

Ce fut un moment très émouvant, pour elle-même, ainsi que pour son fils, qui l’a accompagnée. « Ici, tout le monde peut en profiter. Ça lui fait plaisir. Même ses petits-enfants peuvent la voir » a-t-il pu commenter. 

Finalement, cette visite a également permis aux autres résidents d’échanger entre eux et d’exprimer ce qu’ils ont pu voir ou de raconter ce que leurs familles ont dû vivre lors de cette guerre.

 

Laura Charlotte